jeudi 30 septembre 2010

Sniffer l'internet aux USA implique Haïti ?

Ce Lundi 27 Septembre 2010 Le New York Time, a reporté l'intention du Président Obama de publier de nouvelles lois concernant l'écoute des trafics internet sur le territoire US.

Plus précisément, le gouvernement américain aimerait forcer les fournisseurs d'accès internet FAI, les concepteurs d'appareils de communication de reconstruire l' architecture de leurs différents systèmes afin faciliter l'écoute du trafic internet par les différentes agences de renseignement et d' investigations du gouvernement. Ce genre de mesures s'avère pour les FAI et constructeurs d'appareils mobiles d'utiliser des mécanismes de chiffrement pas trop difficile a dévier et d'intégrer des portes dérobées dans leurs systèmes.

Le comble dans tout ça, c'est que les différentes agences de renseignement ne seront pas que les seuls bénéficiaires parce qu'une fois ce genre de système mis en place, d'autres organisations anonymes (criminelles, de marketing) auront leur part du gâteau et ceci à part équitable ou plus que celles autorisées. Ce qui m'amène à déduire la situation dans laquelle nous en Haïti on se trouve.

Dans notre moitié d'île, bon nombre d'organismes gouvernementaux (Primature, ministères, etc..), d'organismes sociaux, d'ONG d'entreprises commerciales et même des particuliers utilisent le service internet par satellite, or les fournisseurs de ce service sont des fournisseurs localisées sur le territoire américain régi par les lois américaines, en d'autre termes tout ce qui, applicable à ces fournisseurs que nous utilisons, nous viendra directement en plein visage.

A se poser la question, ou en seront les correspondances par internet de la Primature, serions nous plus exposés aux pirates, aux organisations anonymes. Comment pourrions nous délimiter une fuite d'information, bien que de mon côté j'ai jamais fié les fournisseurs de service d'hébergement de mails utilisée par plusieurs organisations, maintenant je me pose la question nos messages électroniques ne seront ils pas l'objet de propriétés des États Unis d'Amérique.

Bien que haïtiens, nous recevront les mêmes traitements que recevrait un américain en ce qui a trait à l'espionnage de nos communications via internet tant que nous utiliserons ces services fournis par satellite. Nous rentrons dans l'ère ou même les états démocratiques (Canada et la Suède débâtent actuellement pour l'adoption de la surveillance électronique) se lancent dans l'espionnage de leurs citoyens; processus qui étaient réservés à d'autres états comme la Chine et l 'Arabie Saoudite.
Et ceci par notre manque de leadership, notre idéologie restreinte de l'autonomie nous nous retrouverons peut être dévoilés à Mr Obama, la NSA ou pire à nos bienheureux bénéficiaires d'un tel système, les organismes de marketing qui raffoleront toutes faiblesses pour lancer des publicités bien ciblées (spam).

Leslie.

3 commentaires:

  1. Je ne suis pas certain qu' il soit nécessaire aux grandes puissances de nous espionner pour avoir nos infos stratégiques. D' abord, ce n' est pas certain que nous en ayons; et puis, si c' est le cas, il leur suffirait de demander ;)

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  2. Très bel article et très bon raisonnement sur le problème. Mais il manque à mon avis qu'un seul élément pour couronner le texte : le lien du New York Time.

    Bonne continuité mon ami.

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  3. Merci pour le tuyau
    voila quand même le lien
    http://www.nytimes.com/2010/09/27/us/27wiretap.html

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